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La TIP : Thérapie interpersonnelle

Toute dépression a comme origine un problème social. Ceci se vérifie par la verbalisation des patients : depuis le décès d’untel, je déprime. Depuis mon changement de travail, je ne trouve plus goût à rien. Ou encore, la vie n’a pas d’importance, si ça en avait, je ne me serais pas retrouvé dans un orphelinat.

Cette vision des choses permet de s’attaquer au problème clé : ce qui nous vitalise est l’interaction que l’on a avec les autres. Un sculpteur s’épanouira dans l’interaction qu’il aura avec la pierre. Un artiste par sa prestation et la réaction du public…

On ne vit que dans l’interaction et si les êtres unicellulaires ont pu vivre aussi longtemps sur cette planète, c’est grâce à la communication et la coopération qu’ils ont développée avec leur pair (il suffit d’observer un échantillon de notre peau pour constater que si tout fonctionne aussi bien, c’est parce que chaque cellule coopère avec sa voisine).

Ainsi la TIP vise à recréer du lien social pour redonner goût à la vie.

Les liens sociaux se façonnent de la façon suivante (modèle de Knapp ci-dessous) :relation-social.jpg

  1. De la rencontre se crée une découverte de l’autre qui aboutit à un accordage ou non.
  2. Si accordage il y a, alors les moments ensembles vont se multiplier, créant une intégration progressive de cette personne dans notre vie.
  3. Ceci peut amener à la création de projets en commun (engagement).
  4. La suite de projets entraînera un maintien de la relation.

Dans le cas où la relation dysfonctionne :

Une différenciation entre soi et l’autre apparaît. On ne se reconnait plus dans cette relation. Ceci va réduire les échanges (limitation), amenant à une stagnation et peut-être un évitement progressif de l’autre, amenant la fin de la relation.

La vie étant régie par la loi d’impermanence : tout change constamment. Les situations ne restent jamais identiques et fluctuent à chaque rencontre. Comme le disait Héraclite : « On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve. » Et il en est de même pour les relations sociales. Notre façon de percevoir et la situation fluctuent à chaque instant. Ceci pouvant créer des conflits, des changements de situations (transition de rôle), un isolement ressenti (isolement qualitatif) ou réel (quantitatif), ou le départ d’une personne chère (deuil). Ces 5 cas de figure sont pris en charge par la TIP en axant sa prise en charge sur ce qui dysfonctionne. La plupart du temps, les dysfonctionnements sont récurrents et ciblés à des phases clés de la relation. Voici un bref aperçu :

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Le but de la TIP sera de permettre au client de recréer des relations sociales saines qui lui permettent de s’épanouir. Pour ce faire, un outil : la clarification des envies :

Règles : Besoins : Attentes : Disponibilités :
Identifier les règles de vie que l’on veut respecter. Identifier les besoins que l’on veut assouvir. Identifier ce que l’on veut concrètement pour que ce besoin soit assouvi. Observer nos relations et voir si quelqu’un est disponible pour réaliser notre souhait.
Ex : La réussite professionnelle est ma priorité. Avoir un emploi où je m’épanouis et suis reconnu. Échanges cordiaux avec les collègues. Patrick & Pascal sont disponibles et cordiaux pour échanger avec moi

Suite à cette clarification, le patient s’engage à développer des liens sains en rapport avec ses règles de vie. Ainsi il crée des relations sociales en rapport avec ce qu’il souhaite (pour plus de détails pour développer cela, lire l’article : ACT).

Le deuxième point important à travailler en TIP est la qualité des liens. Bon nombre de personnes ont pu avoir des soucis familiaux créant des schémas de comportement inadapté (pour plus de détails, voir mon article sur le sujet : thérapie des schémas). Ceux-ci façonnent notre façon de nous attacher aux autres. Les deux grandes possibilités de comportements inadaptés interviennent dans les familles où l’enfant ne s’est pas senti en sécurité (inattention envers l’enfant, manque de réassurance de l’enfant…). Ces comportements peuvent créer :

  1. L’attachement insécure évitant: La personne évite les relations sociales, car elle manque de confiance en elle et a multiplié les expériences négatives.
  2. L’attachement insécure ambivalent : la personne a manqué de présence familiale ou était soumise à des informations contradictoires (ex : Je te tape pour ton bien), ce qui a inhibé la compréhension globale du fonctionnement des interactions sociales.

Dans ces deux cas, le thérapeute réapprendra au patient les codes des relations sociales. Pour ce faire, deux outils :

  1. L’analyse réplique par réplique: cet exercice vise à reprendre les phrases échangées avec un tiers pour en comprendre le besoin sous-jacent et ainsi proposer une formulation plus commode pour la compréhension et l’acceptation inconditionnelle de chacun.

Ex : « Je m’occupe toujours des enfants ».

Quels sont les besoins sous-tendus par cette phrase ? « J’aimerais que mon mari m’aide dans cette tâche afin que je puisse souffler de temps en temps. »

Ainsi vous souhaitez avoir plus de temps pour vous reposer ? « Oui, c’est cela ! »

Pourriez-vous le formuler de la sorte : « Je suis fatigué, est-il possible pour toi de t’occuper des enfants pendant que je fais la sieste. » Si la personne accepte de reformuler de cette façon, demande à ce que ce soit fait les prochaines fois. (Ceci est un exemple, les formulations sont souvent plus complexes, comprenant tous les tenants et les aboutissants de la situation).

  1. Le Jeu de rôle: Le thérapeute joue le patient & le patient l’interlocuteur. Chacun essaye de comprendre au mieux ses besoins dans une situation donnée et de les exprimer, le plus intelligiblement possible.

Ainsi le patient apprend à échanger correctement avec son entourage et favorise des rencontres épanouissantes par rapport à ses besoins.

Afin de favoriser l’adhésion du patient aux reformulations, chaque exercice se coconstruit avec le patient. Ce n’est pas le thérapeute qui impose une formulation. Dans le cas, d’emportement émotionnel qui entraîne des soucis émotionnels, une gestion de l’émotion est proposée.

Les recherches scientifiques montrent que la TIP est la thérapie avec les meilleurs résultats sur la pathologie dépressive (Barth & al, 2013).

Pour aller plus loin, je vous invite à lire :

Pratique de la TIP, thérapie interpersonnelle de Nicolas Neveux. Ed : DUNOD

Et à voir ma vidéo sur le sujet:

ACT : La thérapie d’acceptation & d’engagement

Cette thérapie mise en place par Steven Hayes répond à la question essentielle : comment réussir ce que j’entreprends ?  Alors que la plupart des personnes réfléchissent sur ce qu’il pense être et ce qu’ils pensent pouvoir réussir par rapport à comment ils se définissent. L’ACT propose de se poser cette question autrement : qu’est-ce que je veux devenir ? Puis de changer sa façon d’agir et de penser en se questionnant : est-ce que cette action/pensée est utile par rapport à la démarche que j’entreprends ? Et ainsi suggère de cultiver des actions qui vont dans le sens de comment on veut voir émerger notre vie. Le nom de cette thérapie : ACT est là pour nous amener à l’action. Comme l’explique René Char : « Il n’y a que deux conduites dans la vie : ou on la rêve ou on l’accomplit. ». Passons à l’accomplissement alors !

Prenons un exemple : une personne qui souhaite être heureuse. Ce simple souhait démontre par lui-même qu’il n’est pas réalisé. Pourquoi ? Car la personne s’autocritique pensant que le bonheur est quelque chose que l’on mérite et pas que l’on vit. Pourtant, comme l’explique Lacan : « Agir, c’est arracher à l’angoisse sa certitude. » L’angoisse inhibe l’acte qui pourtant arrache à l’angoisse une certitude, celle qu’il existe une autre réalité ! Ainsi en agissant vers le bonheur, cette personne passera naturellement du « je veux être heureuse » à « je suis heureuse ! » C’est pour réaliser ce pas que la thérapie ACT demande à la personne de se poser cette question : est-ce que ces pensées sont utiles par rapport à ma démarche ? Est-ce qu’ils vont dans le sens de me rendre heureuse ? En modifiant ses actions et pensées, on se pose alors une 2e question : qu’est-ce que je pourrais faire ou penser pour cultiver/développer cette joie que je souhaite avoir ? Ainsi le but étant de cultiver des actions ou des pensées utiles par rapport à la démarche recherchée. À ce moment-là, la personne peut tout à fait se dire : « je vais m’acheter ou cultiver des fleurs pour me sentir heureuse. Ou encore, je vais passer un moment tranquille avec moi-même pour me sentir heureuse. » À ce moment-là, le travail est fait, la joie arrive. Et il suffit de cultiver ces moments pour développer ce que l’on souhaite. Dans cette thérapie, le but n’est pas de contempler notre pseudo-réalité que l’on se ressasse jour après jour et qui nous fait souffrir (pour en apprendre plus sur cette pseudo-réalité inventée par nos schémas du passé, je vous invite à lire cet article en cliquant sur les mots soulignés). Mais de mettre en place une dynamique pour cultiver ce que l’on veut.

Ne penser plus réalité, pensez utilité !

Le deuxième axe de cette thérapie est de permettre à chaque personne de se sortir de ses schémas limitants. Il faut bien comprendre que certains d’entre eux sont bien enracinés en nous. Pour ce faire, la thérapie ACT procède en 3 étapes :

  1. L’acceptation et le détachement avec son expérience négative.
  2. Le recadrage sur soi.
  3. Cultiver les choses que l’on veut voir fleurir dans sa vie.

Ces 3 étapes se découpent en 2 exercices chacun :

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Acte 1 : L’acceptation et la défusion

Ils ont pour but de permettre à la personne d’accepter ses émotions négatives et de se détacher progressivement de leur action néfaste (défusion). Par exemple, une personne traumatisée suite à un accident de voiture ne souhaitera plus retourner dans une voiture. Cependant pour aller au travail, il doit prendre sa voiture. Ainsi, chaque matin et chaque soir, il conduit tout en étant envahi par des frayeurs successives qui lui gâchent la vie. La plupart du temps, les personnes soumises à ce type de frayeur vont tout faire pour éviter d’y penser. En mettant de la musique à un fort volume, ou en pensant à autre chose qu’à la conduite. Malheureusement, il suffit d’un coup de klaxon, d’un gros camion pour ramener l’attention au présent et faire revenir cette peur. La première étape pour avancer est d’accepter cette sensation. C’est-à-dire faire face à la situation tout en sentant son ventre qui se noue ou sa gorge et peut-être sentir une vague d’angoisse nous submerger. En y faisant face, d’abord en visualisation, on commence à avancer avec cette sensation, on l’accepte. On ne l’alimente pas pour autant, on ressent les sensations. Passe ensuite l’étape de la défusion, cette sensation angoissante peut intervenir plusieurs fois au cours de notre journée, on ressent alors sa montée, puis sa descente (comme toute chose, l’émotion est aussi soumise à la règle immémoriale de l’impermanence).  Cet apprentissage que toute chose à une fin permet de s’en détacher progressivement et ainsi de ne plus générer autant d’angoisse qu’auparavant. La variété des contextes dans laquelle cette sensation intervient peut même rendre l’expérience burlesque et nous amener à un détachement encore supérieur grâce à l’humour.

Puis progressivement, on peut amorcer :

L’acte 2 : Le recadrage sur soi :

L’utilisation du moment présent pour se recentrer est capitale dans bon nombre de thérapie à présent. Grâce à la méditation, l’instant présent est devenu un adage populaire et une valeur que bon nombre de personnes développent au quotidien. Le deuxième exercice : le soi observateur est centré sur la capacité à observer une situation qui nous arrive sans se comporter dans son sens. Prenons l’exemple de cette personne traumatisée de la route : il peut ressentir son émotion sans pour autant entraîner une suite d’action de repli sur soi et d’anxiété généralisée. En ne ressentant que les sensations sans entraîner les conséquences, on cesse d’alimenter ce schéma et enfin on commence à se comporter et à se sortir de cette situation problématique. On peut aussi par exemple, observer son patron nous faire une remontrance brutale sans pour autant incarner le mode enfant vulnérable qui se replie sur lui. Et ainsi, réagir en tant qu’adulte à un tiers qui se comporte comme s’il était notre parent punitif.

Acte 3 : Cultiver les choses que l’on veut voir fleurir dans sa vie !

Cette étape s’axe sur les valeurs que l’on veut voir naître dans sa vie. Si la personne de l’exemple veut pouvoir conduire sereinement, il est important qu’elle entraîne des démarches pour retrouver sa sérénité au volant. Ainsi en cultivant des pensées positives (valeurs) et une conduite agréable au sein d’environnement non anxiogène de prime abord (action engagée). Puis dans des environnements multiples, elle généralisera l’expérience positive à toutes les autres situations, lui permettant de retrouver sa confiance en elle au sein de sa conduite.

Vous pouvez constater la facilité de compréhension de cette thérapie et de mise en application dans sa vie quotidienne. Le maître mot de cette thérapie est : la flexibilité ! Retrouver une flexibilité totale dans sa vie, afin de sortir de ses schémas limitants qui rigidifient nos pensées et nos comportements et enfin se permettre de réaliser nos rêves.

Si vous souhaitez vous tester pour voir quel travail vous devez réaliser pour accroître votre flexibilité, je vous invite à répondre aux questions posées sur ce schéma : (en répondant à chaque étape clés (acceptation, défusion…) sur un barème de 1 à 10. 1 étant l’expérience minimale de cette compétence et 10, l’expérience maximale.) À vous de jouer !

Et n’oubliez pas : « C’est dans le moule de l’action que notre intelligence a été coulée. » Henri Bergson.

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Pour aller plus loin, je vous invite à :

Voir cette vidéo :

 

Lire l’ouvrage : la thérapie d’acceptation et d’engagement. ACT. De Jean-Louis Monestès & Matthieu Villatte. Aux éditions : Elsevier Masson.

La thérapie des schémas de Jeffrey Young, ou comment réinventer sa vie

Dans cet article, nous allons voir un outil que je trouve très intéressant pour comprendre la psychologie humaine et ses rouages.

La thérapie des schémas de Young s’inscrit dans le courant des thérapies cognitivo comportementales de 3e vague. La première vague ne s’intéresse qu’aux comportements (Pavlov, Skinner avec leurs études sur le conditionnement opérant sur les chiens et les animaux). La deuxième vague a ajouté l’analyse et la modification des cognitions pour traiter plus en profondeur les pathologies. La troisième vague ajoute les émotions aux traitements réalisés. Ainsi la thérapie des schémas s’intéresse au comportement, aux cognitions et aux émotions.

Jeffrey Young postule qu’afin de nous créer dès la petite enfance nous traduisons des informations de premier ordre (sensorielle) en données de second ordre (informationnelle). Cette jonction est facilitée par l’interprétation des sensations faîtes par l’entourage. Ces raccourcis cognitifs permettent de gagner du temps, mais ont la fâcheuse tendance de conditionner notre futur. Chacune de ces constructions est nommée par Jeffrey Young, des schémas.

Il les a classés selon 5 grandes catégories types :

1.La séparation & le rejet :

Cette première catégorie de schéma naît dans un environnement où le milieu familial n’est pas stable, voire maltraitant. L’enfant ne peut alors pas développer un sentiment de sécurité suffisant pour explorer et comprendre son environnement (pour plus de détails, voir les travaux de Bowlby). En grandissant, il développe alors une crainte excessive envers les autres et le sentiment que personne ne sera là pour lui. Ceci l’amène à s’isoler et à se dévaloriser.

2.Le manque d’autonomie & de performance :

À l’inverse, ce schéma-là naît dans une famille surprotectrice (rarement sous-protectrice, même si le cas a pu arriver). La famille va alors exercer une pression constante sur l’enfant afin qu’il ne se blesse pas, créant un déficit dans la prise d’initiative de cet enfant. L’exploration de son environnement sera alors limitée engendrant un déficit d’autonomie et de performance chez l’enfant.

3.Le manque de limite :

À l’opposé du précédent, l’enfant est dans une famille très permissive. L’autorisant à faire tout ce qu’il veut sans limites. L’enfant croira alors en grandissant que tout lui est permis et que tout lui est dû, oubliant alors complètement de prendre en compte l’avis des autres.

4.L’orientation vers les autres :

A contrario, l’enfant ici naît et doit s’occuper des autres (car il est l’aîné, car la mère ou le père est malade…). L’enfant va alors construire sa personnalité autour de l’aide aux autres, se définissant comme une bonne ou une mauvaise personne en fonction de l’avis qui lui est renvoyé.

5.La survigilance & l’inhibition:

Dans ce cas, l’enfant est dans une famille très stricte, où les règles passent avant l’affection. L’enfant devra alors respecter chacune des règles établies avant de pouvoir faire ce qu’il veut. Les profils types des enfants de ce groupe sont exigeants (pouvant aller jusqu’à l’hétéro ou l’autopunition), dans un surcontrôle émotionnel, et pessimiste.

Chacun de ces schémas construit profondément la psychologie d’une personne, l’amenant à traduire son environnement de cette façon-là de manière quasi automatique. Il faut une première réflexion sur le fait que chaque pensée n’est que notre interprétation et jamais le reflet exact de la réalité pour pouvoir commencer à travailler sur les concepts qui nous habitent.

Chaque ressenti est traduit par votre cerveau. Ainsi nous ne pouvons jamais avoir de données objectives, uniquement des données subjectives. Lorsque vous lisez ces lignes, par exemple, vous traduisez ce que vos yeux voient : des couleurs noires sur du blanc, que vous interprétez comme des lettres qui signifient des mots et ont un sens dans la phrase. Pour être purement objectif, il faudrait être au-delà du signifié et alors les mots resteraient des taches de couleurs sans concept apparenté. Ainsi vous retourneriez dans un état contemplatif d’où vos schémas vous ont tiré aux prémices de votre vie. Bienvenu dans la médiation 😊

Si vous êtes prêt à remettre en question votre façon de penser, alors commencez à analyser chaque interprétation que vous faites de la réalité sous le crible de la raison en démontant les biais suggestifs dus à votre éducation.

Notez chacun des biais et recoupez-les sous les distorsions cognitives précédemment vues. Ex. : Quelqu’un me percute dans la rue. Je pense : « il pourrait faire attention. » Si je me pose la question : « pourquoi, devrait-il faire attention ? » Je pourrais répondre : « Parce qu’il me doit le respect. » Ainsi j’active un schéma de type manque de limites, avec une impression que tout le monde doit me respecter.

Petite précision à faire : Évidemment que le respect est important, mais ce cheminement de pensée est dû à une somme de code acquis par mon expérience. Le mieux serait de ne pas activer de schéma afin de ne pas conditionner mon expérience dans un cadre restrictif. Si la personne me bouscule et que je ressens la sensation de son corps sur le mien, ceci peut être une expérience sensorielle agréable et ne pas se ternir en une interprétation de manque de respect.

Ainsi si toute la vie est à l’image d’une immense danse sensorielle, alors les interactions ne seront plus que des couleurs et des sons et votre univers ne sera plus qu’une immense toile de maître dessinée par la Vie.

Je vous souhaite de vous épanouir sur le chemin des possibles, sans oublier qu’il en existe une infinité qui pourrait vous plaire à chaque instant. N’hésitez pas à choisir les choses que vous voulez vivre. La vie n’est pas un labeur, c’est un choix de l’existence pour vivre dans la félicité à chaque instant. Vous êtes le maître de vos vies, ne l’oubliez pas !

Pour aller plus loin, voici quelques vidéos:

Aller plus loin dans la théorie:

Découvrez les solutions pour se sortir de ses schémas :

Aller encore plus loin avec les solutions possibles:

 

Le jeûne, une thérapie révolutionnaire ou un retour à la terre ?

Suite à un jeûne de 21jours, je me suis renseigné sur ce processus naturel et essentiel pour tout écosystème : Faire une pause.

Lorsqu’une route doit être reconstruite, on bloque la portion de route.

Lorsqu’une salle doit être rangée et lavée, on retire toutes les personnes, on enlève les encombrants et on nettoie de fond en comble correctement.

Pourquoi le corps devrait-il être traité différemment ? Pourquoi on lui laisse aucun repos alors que la vie naturellement a besoin de repos pour continuer à être ?

Si une route n’est pas entretenue, ceci devient autre choses, mais surement pas une route très sûre. Il en est de même pour le corps et le système digestif. Les maladies interviennent lorsqu’une lésion / un problème se généralise. Pour le réparer, il suffit de faire une pause et de le prendre en charge. Cette pause doit être autant spirituelle (avec l’esprit) que matérielle (avec le corps). Si les deux se mettent en pause alors comme le disait Benjamin Franklin : « Les meilleures de toutes les médecines sont le jeûne et le repos. ».

Mais alors que cela est tellement évident, pourquoi personne ne le met en pratique ? Alors que la maladie nous indique de ne pas manger (diminution d’appétit lors d’infections), pourquoi nous forçons-nous ? La réponse est simple le matraquage des firmes agroalimentaires. Alors que la plupart des personnes ne mangeaient que 2 repas par jour, il y a 100 ans. Nous sommes passés à 4 voir 5 repas dans la journée. Est-ce vraiment nécessaire ? Autre fait intéressant : le diabète, les problèmes cardiovasculaires et le cancer sont les maladies phares de notre siècle. De manière étrange, le jeûne peut remédier à chacun de ces problèmes (pour plus de détails, je vous invite à lire le livre du Dr Fung : le guide complet du jeûne).

Étrange ? Je ne pense pas. La maladie de notre siècle vient peut-être aussi d’une surconsommation des matières premières (destruction de la planète), des nutriments (surexploitation)… ainsi une réduction de la consommation pourrait être une solution locale (notre corps) à un problème global (la planète).

Si vous êtes prêt à franchir le pas pour changer votre vie et favoriser une réduction de la consommation par votre fonctionnement alors, je vous donne quelques clés pour y arriver :

  1. Renseignez-vous! Le livre : le guide complet du jeûne est très bien pour cela. Ou encore, le documentaire Arte de Thierry Lestrade : le jeûne cette nouvelle thérapie.
  2. Commencez à petits pas : Tout d’abord sauter un repas et voyez comment vous vous sentez, comment vous pensez. Faites cela vraiment en conscience pas juste parce que vous n’avez pas le temps.
  3. Tentez l’expérience pendant 3 jours de repos, écouter votre corps et mettez le en pause. Il faut savoir que la ghréline, l’hormone liée à la faim est principalement sécrétée avant nos prises alimentaires quotidiennes. Coïncidence ? Je ne pense pas ! C’est principalement notre conditionnement cérébral qui crée notre condition physique. Apprenez à vivre autrement et votre vie sera autre ! Comme l’explique Jimmy Moore, qui faisait alors 180kg avant de commencer ses expériences de jeûne : La faim est principalement créée par le mental. Le corps sait très bien gérer quand il n’a rien.
  4. Le shoot de la cétone : aussi étrange que cela puisse paraître, passez les 3 premiers jours de jeûne et ce seront vos graisses qui prendront le relais comme réserves de nutriments. Ces graisses, une fois transformées par le foie en cétone, seront votre boost principal. Les cétones étant le carburant originel du corps (remplacé par le glucose dans nos sociétés modernisées), elles boostent votre vitalité et vous donnent une sensation d’euphorie. Vous avez la sensation d’être hyper-lucide et dans un bien-être fabuleux. La règle du bonheur : Sortez des carcans.
  5. La petite voix dans la tête fait enfin silence ! Qui n’est pas perturbé par ses pensées automatiques ? Tout le monde y est victime. Pourtant dès qu’il manque de nourriture, il semblerait qu’elle se taise. C’est mon expérience de jeûne, après une semaine, plus de voix qui commentait, juste le calme et la sérénité… et ça, ça fait du bien.
  6. Hyper-productivité et hyper-confiance : Avec le jeûne, vous sentez que vous pouvez vous fier à votre corps. Il est parfaitement prêt à supplanter tous les problèmes. Une confiance en vous croît et avec elle, une productivité d’enfer. Fini les remises en question improductives, finis les doutes, la voix s’est tue, seule votre pensée est présente et elle conduit votre action dans une totale spontanéité. Le Flow de Csikszentmihalyi n’a jamais été aussi présent ! (Pour la petite anecdote, les légionnaires romains vivaient en pratiquant le jeûne intermittent (1 repas/jour). Ceci se nommait la Diet du guerrier (Cf livre: Warrior Diet). Ceci leur permettait de maintenir l’esprit affuté. N’est-il pas évident qu’après un repas, les fonctions mentales baissent en capacité afin de favoriser la digestion ?).
  7. L’hormone de croissance : Cette hormone qui vous a fait grandir et aussi là pour vous faire évoluer dans la vie. Nouveaux neurones, reconstructions de certaines parties endommagées du corps… l’hormone de croissance est là. C’est votre optimisateur personnel, votre anti-vieillissement intime. Malheureusement pour les mangeurs, elle est sécrétée quand le système digestif est au repos (elle est multipliée par 3 après 1 jours, et par 5 après 2 jours et par 12.5 après 45jours (étude réalisée dans le cadre d’un jeûne fait dans un but spirituel (réf : p.54 du livre du Dr Fung)).). Un niveau trop faible d’hormone de croissance chez l’adulte se traduit par plus de graisse corporelle, moins de masse musculaire et une baisse de la densité osseuse. Voilà pourquoi les athlètes s’intéressent de plus en plus au jeûne intermittent ! (p.63).
  8. L’autophagie. Yoshinori Ohsumi, le prix Nobel de médecine de 2016, pour sa découverte de l’autophagie, nous explique que les périodes de jeûne permettent à notre corps de recycler les vieilles cellules et ainsi de maintenir notre santé en réduisant le vieillissement cellulaire. Ayant moins de réserves, le corps puise dans les choses usagées à l’image de votre fonctionnement quand vous êtes en période de restrictions budgétaires, vous allez relire un vieux livre ou enfin lire ceux qui traînent depuis longtemps. Le corps fait la même chose, il recycle. La stagnation est mauvaise pour la santé. Recycler constamment et ainsi votre vie sera un tourbillon ascendant. 😉 Mais attention, l’autophagie ne se déclenche que l’estomac vide, dès 3g de leucine (par exemple) détectés dans le système digestif, fin de l’autophagie.

Le Dr Fung liste les bienfaits du jeûne dans son livre : le guide complet du jeûne (Ed: Thierry Souccar). En voici les bienfaits :jeune0002

  • Il améliore la clarté mentale et la concentration.
  • Il provoque une perte de poids et de graisse corporelle.
  • Il abaisse la glycémie (le sucre sanguin).
  • Il améliore la sensibilité à l’insuline.
  • Il entraîne une augmentation de l’énergie.
  • Il améliore la combustion des graisses.
  • Il réduit le taux de cholestérol sanguin.
  • Il prévient la maladie d’Alzheimer.
  • Il permet de vivre plus longtemps.
  • Il ralentit le processus de vieillissement.
  • Il réduit l’inflammation.

Même le Guinness book record parle du jeûne avec un homme de 27 ans, 207 kg, qui a jeûné pendant 382 jours sans effet secondaire négatif ! (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2495396/):https://imageresizer.static9.net.au/wzNal_V6P14XzBIG5Kvx42mkXC0=/480x270/http%3A%2F%2Fprod.static9.net.au%2F_%2Fmedia%2FNetwork%2FImages%2F2018%2F05%2F22%2F14%2F42%2F2205_barbieri_env_a.jpg

Angus Barbieri, avant et après son jeûne de 382 jours.

J’espère vous avoir motivé pour tenter l’expérience. C’est une des clés qui me permet de me sentir bien. Je fais maintenant un jeûne intermittent qui me permet de garder les bienfaits du jeûne en boostant l’hormone de croissance tout en gardant un plaisir nutritif lorsque toutes mes tâches sont réalisées.

Pour vous donner encore plus envie, je vous retrouve pour vous expliquer mon expérience de 21 jours, en vidéo à cette adresse :

Partie 1 :

Partie 2:

Les recherches en physique quantique et la conscience

Qu’est-ce que la conscience ?

Qu’est-ce qui l’anime ou comment anime-t-elle ?

Qu’est-ce qui forme toute cette vie ?

Autant de questions que des milliards de personnes se sont posées à travers le temps. Ont-ils trouvé une réponse ? Plusieurs oui ! Voyons cela.

Si l’on reprend les grands débats matérialistes contre spiritualiste. Les matérialistes pensent que tout est dépendant de son environnement alors que les spiritualistes pensent que tout est intrinsèquement libre. Le matérialiste postule qu’il n’y a pas de conscience et que tout est régi par les lois de cause à effet et le spiritualiste pense que tout est régi par le libre arbitre. Qui a raison ? Peut-être les deux. Effectivement la matière est régie par des lois de cause à effet que les traditions spirituelles appellent le karma. Une cause créait une conséquence qui créait une conséquence… On rentre dans l’idée du Samsara bouddhiste. C’est-à-dire que chaque pensée et action que nous faisons est régie par les actions et pensées antérieures. Ici, les spiritualités parlent d’emprisonnement. Une personne enfermée dans cette façon de faire sera bloquée dans son conditionnement mental et physique et sera soumise à la souffrance. Comment se sortir de cela ? Les spiritualistes considèrent que l’esprit est libre et est capable de voir à travers les différentes façons de réagir possibles afin de trouver la paix. Pour faire cela, il suffit de ne pas réagir instantanément et de se poser à l’intérieur de soi (se poser physiquement amplifie cette prise de position). Puis de regarder les différentes postures que l’on peut avoir et progressivement s’éloigner de toutes ces identifications possibles. (Ex. : dans une situation où un collègue nous énerve, nous pouvons : 1. Nous énerver. 2. Se moquer de lui. 3. Mettre de la distance…).

Se dés-identifier à toutes ces réactions permet de retourner dans sa paix intérieure, là où rien n’existe encore. Une fois que l’on a retrouvé sa nature fondamentale, nous pouvons regarder le monde sous cette apparence sans s’identifier à nos anciens ou potentiels comportements et ainsi pouvoir réagir de la manière la plus adéquate possible pour maintenir la paix en nous. Baigné par cette grâce chaque possibilité peut-être la continuité de ce bonheur. À chacun de nous de faire le choix de la vie que l’on veut mener. En guerre constante ou guidée par sa paix ?

À travers cet exemple nous avons pu voir que les deux façons de voir la vie (spiritualiste vs matérialiste) conditionnent notre façon de réagir. C’est pour cela que les matérialistes auront tendance à être fatalistes tandis que les spiritualistes auront tendance à être croyants. Je ne prêche pas pour une voie ou une autre, j’essaye juste d’être objectif sur le fait que ce que l’on croit conditionne ce que l’on voit. Et ceci conditionne toute notre existence.

La difficulté des croyants est de soutenir sa pensée face à un sceptique qui le taquinera en lui disant que rien n’est prouvé (pensant intérieurement avoir raison de son nihilisme). Cependant, de nombreuses expériences plaident en faveur des spiritualistes.

L’étude de Grinberg-Zylberbaum, Delaflor, Attie & Goswami : Le Paradoxe Einstein-Podolsky-Rosen dans le cerveau : Le potentiel de transfert :

Dans cette étude, des chercheurs se sont intéressés à voir si deux personnes connectées affectivement pouvaient transférer des états d’être. Ils ont alors placé des couples de longues dates et en bonnes ententes dans deux pièces séparées. Ils les ont équipés tous deux d’un bonnet électroencéphalographique (EEG) pour mesurer leurs ondes cérébrales. L’un des sujets recevait des stimuli visuels à partir d’une lumière pointée dans ses yeux. L’autre sujet du couple ne recevait aucun stimulus de ce genre. L’EEG calcule les ondes électromagnétiques propagées par notre cerveau lors de son activité. À l’image des lignes ferroviaires, notre cerveau est un ensemble de chemin tracé par nos axones qui réunissent deux neurones entre eux, comme les chemins de fer réunissent les villes. Lorsqu’un train parcourt un chemin de fer, il propage un bruit autour de lui. Si le train est un train de marchandise ou de passagers, il ne propage pas le même bruit (poids, taille différente). Les ondes électromagnétiques sont similaires à cela, c’est le bruit que propage l’activité du cerveau. En fonction de l’activité et des zones qui travaillent, l’EEG n’enregistre pas les mêmes « bruits ». Ainsi grâce à ce bruit, on peut deviner ce qui se passe dans le cerveau. Revenons à notre expérience : chez le premier sujet (stimulé par la lumière), on repérait une activité spécifique relative à la réponse neuronale de la stimulation lumineuse. Mais on retrouve aussi cette activation chez l’autre personne du couple non stimulé. Cette expérience a été faite avec un groupe de personne ne se connaissant pas et on ne remarque aucune activation similaire chez l’autre personne du groupe témoin. Vous pouvez retrouver cette expérience en suivant ce lien : https://www.scienceofnonviolence.org/docs/Grinberg1994.pdf

En cherchant sur google scholar cette expérience et en cliquant sur « cité », vous pouvez trouver toutes les autres expériences qui ont repris cette étude et qui l’ont développé.

Cette étude est dans la continuité philosophique de l’intrication quantique. L’intrication est le principe en physique quantique, que deux atomes s’étant rencontrés à un moment donné, reste connecté et se modifie l’un par rapport à l’autre même à des distances très éloignées. Cette étude a été faite avec deux labos (un en Inde, l’autre en Amérique) où chaque labo avait un des atomes intriqués. Quand un labo modifiait le « mouvement » (spin) de l’un des atomes, l’autre labo remarquait des modifications sur son atome. (Si vous voulez mieux comprendre le spin, je vous invite a regarder la vidéo de e-penser : https://youtu.be/O15hYimr1a0).

Le pouvoir de la conscience & l’étude de la double fente de Thomas Young :

Cette étude très connue sonne le début de la physique quantique.

https://i0.wp.com/www.astrosurf.com/luxorion/Physique/exp-double-fente.jpg
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Le principe est de laissé des photons passer à travers deux fentes. Afin de savoir si la lumière est composée d’ondes ou de particules. Si la lumière est comme plein de petites billes (particules) alors nous verrons sur le récipient photosensible s’inscrire deux points (représentation 2). Mais si la lumière est comme de l’eau (onde, photo à gauche), alors nous observerons des séries de bandes sur le récepteur photosensibles (représentation 1). Les chercheurs ont laissé tourner leur appareil pendant plusieurs jours, puis ont regardé les résultats : ils observaient les deux résultats.

 

En analysant les résultats, ils ont observé que la présence d’un expérimentateur dans la pièce faisait fluctuer les résultats. Ainsi la lumière se comportait comme une onde ET comme une particule. Ces deux façons d’expressions de la lumière fluctuaient en fonction de l’expérimentateur qui était dans la pièce (et de ses croyances). La lumière ne se traduisait alors qu’en particule ou en onde (vous pouvez retrouver une explication de cette expérience sur youtube  en tapant double fente expérience).

Cette dichotomie onde-particule est à l’image de notre compréhension de l’humain. On suppose en occident que l’humain n’est qu’une particule au sein d’un océan. Pourtant, en orient, on considère l’humain englué dans cet océan et appartenant à l’onde de vie, au flux. Ainsi naissent les grandes différences culturelles: 

  1. En orient: les personnes sont très influencées par leur famille et une pression importante de la société est soumise sur l’individu. S’il se déshonneur ou déshonneur sa famille, il est bon pour Harakiri.
  2. À l’inverse, en occident, on axe la pensée sur l’indépendance. L’idée que l’individu fait ce qu’il veut, mais ressent à contrario une sensation d’isolement et de solitude que témoignent les dépressions majeures (cette corrélation peut être faite, sous le regard des résultats en psychothérapie: La thérapie la plus influente pour soigner la dépression est la thérapie interpersonnelle, qui axe l’amélioration de la pathologie du patient grâce à une réinsertion dans un univers social (Ref ici).).

Ainsi un juste équilibre serait à trouver pour s’épanouir parfaitement: un équilibre entre lien et indépendance. Le mieux à mon sens est de pouvoir choisir la vie que l’on veut mener tout en créant des liens avec son entourage. La pratique de la méditation est philosophiquement cela: faire un choix sur ce que l’on veut contempler (Être conscient)  tout en acceptant les sensations qui nous gagnent. Conscience + Entièreté = pleine conscience. 

Ainsi le bonheur est dans l’acceptation d’être une particule au sein d’une onde. 

Peut-être que la lumière (les photons) est identique à cela. Des agrégats de particules infiniment plus petites que l’on croît que l’on considère nous comme une particule entière (un photon). Cette incompréhension me semble similaire à celle de l’atome en Grèce antique. Avec l’évolution de la science, nous avons observé que cette particule la plus infime possible était en faite composé de particules encore plus infimes à l’image du final de Men in Black 2. Cette métaphore intéressante pour voir autrement l’expérience humaine m’est venue de cette photo: un ensemble de particules (voitures) vues comme un flux quand on accélère :               flux de voiture.jpg

 

Ce qu’il faut retenir de ces expériences est que la nature est bien plus vaste et grande que le point de vue réductionniste de nos 5 sens. La Nature semble être non locale (pas réduite à des interactions de proximités) mais bien en interrelation complète avec l’univers, via une connexion électromagnétique et avec tout autre champ énergétique auxquels nous n’avons pas idée. Cette intrication, qui signifie entremêlement, enchevêtrement représente notre Nature connectée au Tout, où le macrocosme s’unit au microcosme en une danse infinie de be-atitude. Shiva-Shakti.

Si vous voulez en apprendre plus sur les possibilités de l’esprit, je vous invite à lire :

Merci à cette vidéo de m’avoir donnée cette idée sur les ondes- particules: 

Pensées et interventions Radio

Vous trouverez dans cette section mes réflexions et interventions dans le domaine de la psychologie et de la spiritualité. Ceci à vocation de permettre à chacun de réussir à approfondir son état d’être. Afin que chaque instant devienne un moment de plénitude.

Dans cette section, vous découvrirez des réflexions aidantes pour un cheminement aisé sur les chemins spirituelles.

Enjoy 😉

Intervention sur RCF : 

https://rcf.fr/spiritualite/le-lien-entre-la-psychologie-et-la-spiritualite

Mes vidéos YouTube : 

La vie est-elle simple ?

Y-a-t-il un but dans la vie ?

L’illumination, pour une recherche aisé de ce principe :

L’épanouissement :

Remboursement mutuelles

Dans le cadre des prises en charge psychothérapeutiques, il existe plusieurs mutuelles qui remboursent la totalité ou une partie des frais. Voici celles qui le font:

  • MGEN : 15€/séance (dans la limite de 20 séances/an).
  • Eovila
  • Groupama
  • AXA
  • SAMPRI
  • SP santé

Il y en a sûrement d’autres que je ne connais pas, dites le moi en commentaire ou par message afin que je les rajoute. N’hésitez pas à les mettre à contribution pour votre santé, elles sont là pour ça !

Cours individuel de méditation

Il est bien trop courant d’entendre des personnes dire: « je n’arrive pas à méditer ». Mais ce qui est à remettre en cause n’est pas leur capacité, mais la manière dont ils l’ont apprise !

Lire un livre, faire une séance de groupe n’est pas apprendre à méditer. C’est comme si je vous disais qu’une psychothérapie pouvait se réaliser en regardant des vidéos internet. C’est possible. Mais sur le long cours et avec beaucoup de pratique intérieure. Mais la différence entre un support d’apprentissage figé (livre, vidéo, cours magistraux) et un accompagnement personnel est comme apprendre à nager seul dans une tempête (d’information dans le cas de la méditation) et apprendre à nager avec une personne qui vous soutient et vous aide. Les deux peuvent marcher, mais l’un d’eux a plus de risque d’échec !

Ainsi je vous propose des cours de méditations individualisées pour vous montrer LA technique qui fonctionnera le mieux pour vous et ainsi vous permettra d’atteindre le Nirvana. Ainsi après quelques années d’entraînement, vous pourrez peut-être y séjourner pour toujours si le cœur vous en dit?

Prêt pour ce voyage?

Contactez-moi dans la session contact si vous êtes paré pour cet embarqué essentiel vers votre essence.

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Formation en Reiki

Mes formations s’intéressent principalement à une acquisition sur la durée.

4 sessions individuelles de 3h vous seront proposées pour passer le 1er degré (Shoden) de Reiki réparties sur un mois, à raison de 1 cours par semaine.

Pour le 2e degré (Okuden) ce sera 8 sessions, réparties sur 5 mois.

Tandis que le 3e degré (Shinpiden) se répartira sur un an à raison d’une quinzaine de sessions d’approfondissements et d’expertises des domaines relatifs au Reiki et à l’énergétique.

Le 4e degré, pour apprendre et enseigner, est un accompagnement personnalisé afin de vous aider à mettre en place des formations de qualité. L’apprentissage des techniques d’initiation au Reiki et le Kuji-in (un outil indispensable, de mon point de vue, pour sa progression spirituelle) sont ajoutés dans l’enseignement afin de vous donner toutes les clés pour réussir.

Chaque session est au prix de 50€.

Ces formations ont pour but de former de vrais professionnels. Avec un accompagnement sur le long terme, vous pourrez appréhender et tester chacune des techniques profondément tout en me questionnant pour approfondir certains concepts au cours de la formation. Je ne cesse de me former dans ces domaines-là. Cette formation est à voir comme une compréhension de la dynamique des fluides par l’expertise de l’esprit. Plus vous aiguiserez votre esprit, plus votre précision dans cet art sera importante. C’est pour cela qu’une formation sur le long cours n’est pas de trop !

Pour me présenter succinctement, je suis psychologue et exerce en libéral. Je me suis formé à l’hypnose, au reiki et pratique la méditation de façon journalière depuis 14 ans maintenant. Tous ces concepts vont de pair et je vous propose de venir les découvrir avec moi !

Contactez-moi par mail (accessible dans la session contact).

Bonne formation à vous !