Pour comprendre les techniques en imposition des mains, il faut revenir sur le fonctionnement du vivant et son organisation :
Tout prête à penser que le vivant fonctionne par une coopération systémique (Oschman, 2016; Popp & Beloussov, 2003) c’est-à-dire que les cellules coopèrent entre elles pour que l’ensemble de l’organisme soit opérationnel. Tout semble se coordonner au moyen de médiateur bien connu : les photons (les particules élémentaires de la lumière) !
En effet, pour qu’une cellule communique avec une autre, elle a besoin d’un messager. Dans les années 1920, Alexander Gurwitsch découvre une émission ultra-faible de photons ultra-violets au sein des tissus vivants. Staline lui décernera le prix Staline pour cette découverte et l’exploitera pour la détection de cancer. Fritz Albert Popp reprend ces études et dans les années 2002 met en évidence l’utilisation des photons par les cellules comme messagers de la coordination intercellulaire. Il nomme ces messagers « biophotons » car relatif au vivant (préfixe bio) et définit leur quantité de l’ordre de 10 à 1000 biophotons par centimètres carrés et par secondes. Chaque cellule communique grâce à ce petit élément de lumière qui transmet une fréquence électromagnétique spécifique (en fonction des besoins). Celui-ci entre alors en résonance avec d’autres molécules et macro-molécules qui acheminent et amplifient le message. Ce champ électromagnétique transforme la structure des tissus conjonctifs (ensemble de fibres qui retiennent et modèlent nos organes) et la disposition de l’ADN, permettant l’homéostasie (état d’équilibre du système). Les différentes positions de l’ADN inhibent ou exploitent certaines parties de celle-ci. De cette façon, la construction d’ARN s’en trouve modifiée, impactant les futures protéines créées. Tous ces changements ont aussi un impact sur le fonctionnement psychologique via le système nerveux central, par la photosensibilité des neurotransmetteurs.
Cette communication interne des tissus commence à être entendue par les chercheurs, qui parlent alors du son des tissus conjonctifs.
Pour schématiser ces échanges inter-cellulaires, on pourrait les symboliser par un immense orchestre où le chef d’orchestre est notre point de vue (synthèse entre ce qui est perçu et ce qui est cru).

Cette analogie à la musique prend tout son sens, au regard de l’évolution des croyances en biologique. Le consensus biologique veut que les cellules s’activent au moyen de récepteurs stimulés localement par des molécules spécifiques. Mais il semblerait que l’activation et la coordination cellulaire se fassent plus par résonance. Les protéines, l’ADN et l’ARN fonctionneraient à l’image des récepteurs radios. Leur forme servirait d' »antenne » capable de capter des fréquences électromagnétiques souhaitées afin de réagir en un millième de secondes aux demandes des stimulations corporelles et environnementales.
La vidéo suivante illustre le principe de résonance :
(Vous pouvez voir la vidéo complète en suivant ce lien: https://www.youtube.com/watch?v=6BEwuueRFgY). Cette analogie peut être faite avec les figures de Chladni aussi.
Ainsi une cellule emportant les suivantes, une immense cohérence électromagnétique se crée à l’intérieur du corps ce qui influence le fonctionnement de chaque cellule ainsi que leur structure spatiale.

Les modifications électromagnétiques influent directement sur l’activation et la désactivation de molécules et de certains pans de l’ADN. Pour comprendre l’influence de l’électromagnétisme sur notre corps, je vais laisser la parole à Bruce Lipton biologiste et épigénéticien à l’Université de Stanford :
« Au cours des cinquante dernières années, des centaines d’études scientifiques ont constamment révélé que les « forces invisibles » du spectre électromagnétique ont un effet marqué sur toutes les facettes de la régulation biologique. Parmi ces forces invisibles figurent les micro-ondes, les très basses fréquences, les fréquences radio et acoustiques, le spectre de lumière visible et même une force reconnue depuis peu, les ondes scalaires. Les fréquences et configurations spécifiques de la radiation électromagnétique régulent l’ADN, l’ARN et les synthèses de protéine ; elles altèrent la forme et le fonctionnement de la protéine, et contrôlent la régulation des gènes, la division et la différenciation cellulaire, ainsi que leur morphogenèse (organisation en organes ou tissus), la sécrétion d’hormones et la croissance et le fonctionnement des nerfs. Chacune de ces activités cellulaires représente un comportement fondamental qui contribue au déploiement de la vie. Bien que ces études techniques aient été publiées dans certains des journaux biomédicaux courants les plus respectés, leurs conclusions révolutionnaires ne sont toujours pas intégrées au programme des écoles de médecine (Liboff, 2004 ; Goodman et Blank, 2002; Sivitz, 2000; Jin et al., 2000; Blackman et al., 1993; Rosen, 1992; Blank, 1992; Tsong, 1989; Yen-Patton, 1988).
Une importante étude menée il y a quarante ans par le biophysicien C. W F. McClare, de l’université Oxford, calculait et comparait l’efficacité du transfert d’information des signaux d’énergie et des signaux chimiques dans les systèmes biologiques. Sa recherche, « Resonance in Bioenergetics » [Résonance en bioénergétique], publiée dans Annals of the New York Academy of Science, révélait que les mécanismes de signaux énergétiques, entre autres les fréquences électromagnétiques, sont cent fois plus efficaces pour transmettre l’information environnementale que les signaux physiques tels les hormones, les neurotransmetteurs, les facteurs de croissance, etc. (1974). »
Lipton, B. (2016). La biologie des croyances. Ed Ariane. P.137
Les informations électromagnétiques utilisent un immense réseau de communication pour parcourir le corps à grande vitesse : la matrice vivante. La matrice vivante structure tout notre corps en un ensemble uni :


Notre corps entier est constitué de la façon suivante :
Ainsi nos connaissances livresques sont à revoir au profit des nouvelles découvertes dans le domaine de la biologie. Grâce à l’endoscopie intratissulaire et les travaux du Dr Guimberteau, nous pouvons contempler les tissus vivants en mouvement. Ce qui change des observations traditionnelles, faites la plupart du temps sur des tissus morts (sans tissus conjonctifs actifs). C’est cette nouvelle façon d’expérimenter l’existence, qui a permis la découverte de toute la complexité du corps humain. Grâce à cela, ce n’est plus un assemblage de fibres et d’os sans réelle coordination. Toute notre anatomie devient un immense organisme vivant interagissant constamment avec tous les tissus. L’os, lui-même, n’est plus juste une sorte de bout de bois fait pour tenir la structure du corps, mais plutôt un assemblage plus dense, entremêlé et minéralisé de tissus conjonctifs.
Toute cette structure filamenteuse est parfaitement intégrée au plus profond de la cellule :

Et celle-ci influe sur la prolifération cellulaire, comme montré ci-après (issu des recherches de Emmanuel Farge, de l’institut Curie, à Paris):
Cet ensemble est en connivence constante au moyen d’un principe: La tenségrité. Celle-ci est l’ensemble des tensions et des compressions qui équilibrent le corps (photo suivante):
Grâce à cela, notre corps peut supporter des pressions et tensions intenses. Ce qui lui pourvoit son incroyable résistance.
Malheureusement, certains coups durs de la vie peuvent altérer sa capacité de gestion, en créant des déchirures au sein du tissu conjonctif. Lorsque ces blessures ne se réparent pas, on parle alors de cicatrice.
Ainsi comme vous pouvez le constater sur cet ensemble de photos, la matrice vivante est l’armature du corps qui permet à la personne de tenir en un seul morceau. Elle est aussi appelée fascia et porte plusieurs noms en fonction des cellules qu’elles protègent. Par exemple, le tissu conjonctif qui emballe les vaisseaux sanguins se nomme tissu conjonctif périvasculaire, celui pour les vaisseaux lymphatiques est le tissu conjonctif périlymphatique, pour les muscles, on parle du myofascia et les os, de périoste. Pour faire simple, le tissu conjonctif est comme l’armature d’une maison (les murs) où les meubles & utilitaires (four, baignoire…=organes) vont venir s’installer.

Comme l’expliquait déjà d’Arcy Thompson au début du XXe siècles dans son ouvrage, forme et croissance: le vivant n’est qu’une suite de déformation et d’étirement divers de structures de base (Cf: les 4 espèces de poissons différents ci-contre).
Ainsi l’exploration des tissus conjonctifs vient confirmer cette observation en démontrant que nous sommes une architecture en mouvement et chaque changement dans cette architecture change absolument tout dans la dynamique intérieure et extérieure.
Pour approfondir la dynamique du changement, le Dr Oschman explique dans son ouvrage médecine énergétique, les bases scientifiques, publiées en 2016 (auquel cet article s’inspire grandement) :
« Les tissus conjonctifs périneurals ou cellules périneurales entourent chaque fibre nerveuse jusqu’à sa plus petite terminaison et constitue plus de 50% des cellules du corps. C’est un système semi-conducteur sensible aux champs magnétiques. » p.389
On peut en conclure que l’influx électromagnétique propagé dans le corps structure les tissus conjonctifs et la disposition de chaque cellule. Une modification électromagnétique génère alors automatiquement des changements dans la dynamique corporelle. C’est là que l’explication du fonctionnement de l’imposition des mains entre en scène !
Deux études (Moga, 2014 ; Baldwin & Hammerschlag, 2014 (cette dernière fait un résumé des études antérieures faites sur les thérapies en imposition des mains)) ont pu remarquer que les thérapeutes en imposition des mains dégageaient une onde électromagnétique 1000 fois supérieure aux impulsions électromagnétiques émise par le cerveau. Ainsi il semblerait que les ondes produites par le biais des mains puissent influencer le corps du patient pour réorganiser le message électromagnétique dégagé par ces cellules et ainsi restructurer sa dynamique corporelle pour résoudre des pathologies physiques et mentales. Le psychisme étant directement relié aux informations corporelles, le mental est à plein temps acteur de la tenségrité corporelle et le corps est aussi acteur du fonctionnement mental.
J’ai pu remarquer au cours de mes pratiques, que les personnes gargouillaient beaucoup ou pouvaient avoir des rots. Ces émanations pourraient être la cause d’un dégazement des tissus conjonctifs inflammés et ainsi prévenir d’éventuelles lésions.
Pour un article détaillé sur les biophotons et leur fonctionnement dans le corps humain, je vous invite à lire: http://journals.sagepub.com/doi/full/10.1177/2515690X17750750
Pour en apprendre plus sur les tissus conjonctifs et contempler d’autres magnifiques photos et vidéos du Dr Guimberteau, je vous recommande chaudement le livre : L’architecture du corps humain vivant, le monde extracellulaire, les cellules et le fascia révélés par l’endoscopie intratissulaire, du Dr Guimberteau & Armstrong édité chez Sully.
Si vous voulez vous plongez plus en détail sur ce sujet, je vous conseille le livre du Dr Oschman : Médecine énergétique, les bases scientifiques, éditée chez Sully en français.
P.S: Petite blague : le lien entre physique et mental peut se mettre en parallèle avec le bilan de l’étude de 2009 de Aaron Sell, de l’université de californie à Santa Barbara, aux Etats-Unis: « Plus la partie haute du corps d’un individu est puissante, plus la tendance d’un individu à résoudre les conflits par la force est élevé. » (Pour la science, HS n°108).